A l’honneur : Sruel Prajs
Des décennies de vision et de générosité
Nous retrouvons Sruel Prajs au restaurant Arabica, au Centre Keren Hayessod Suisse pour la jeunesse, dans la vieille ville de Beer Sheva. Notre rencontre a lieu peu de temps après l’inauguration de la « cabane Ben Gourion » restaurée et du nouveau Centre des visiteurs à Sde Boker, deux projets très importants menés à bien grâce à la générosité de M. Prajs et de sa sœur, Norma Drimmer.
Cérémonie de Sde Boker, de gauche à droite : Mme Norma Drimmer, l’ancien président mondial du Keren Hayessod, Eliezer (Moodi) Sandberg, le Premier Ministre Benjamin Netanyahu et M. Sruel Prajs.
« Lorsque l’on m’a demandé si ma sœur Norma et moi, étions prêts à soutenir la rénovation de la ‘cabane Ben Gourion’, je me suis senti très honoré, nous avons immédiatement accepté ! » La déclaration de Sruel Prajs lors de la cérémonie d’inauguration des deux projets en présence du Premier ministre Binyamin Netanyahou, témoigne de leur fierté et de leur émotion.
«David Ben Gourion a toujours représenté l’essence-même de la vision sioniste et de l’État d’Israël. À cette époque, les jeunes Juifs qui n’étaient pas issus de familles riches, n’avaient pas la possibilité d’aller à l’école secondaire ou à l’université et voulaient quitter l’Europe de l’Est. Ils n’avaient que deux options, aller en Palestine ou choisir l’Amérique. Dieu merci, des personnes comme Ben Gourion ont choisi la voie sioniste ! ».
Ancien Président du Keren Hayessod Allemagne, ancien membre du Conseil d’administration mondial du KH-AUI et du Conseil des gouverneurs de l’Agence Juive, M. Prajs est un leader de longue date et l’un des principaux donateurs du KH Allemagne (Vereinigte Israël Aktion). Il fait partie des premiers lauréats du prix Yakir Keren Hayessod (1998). « Pendant plus de 25 ans, j’ai collecté des fonds pour le Keren Hayessod, parce que je crois que cette organisation est un pont entre Israël et les Juifs résidant à l’étranger. C’est grâce à Israël que nous pouvons nous permettre de vivre là où nous sommes. Si nous avions eu un État juif il y a 70 ans, la Shoah n’aurait pas eu lieu. Nous devons soutenir Israël aux niveaux politique et financier, et faire tout ce que nous pouvons pour l’aider.»
Lorsqu’on l’interroge sur la pérennité juive et sioniste, il exprime une discrète préoccupation, « Pour la jeune génération, il va de soi qu’Israël existe. Ils veulent voir des projets plus personnalisés, la tendance à affecter les dons est devenue très forte. Il faut une nouvelle approche avec les jeunes, et je crois qu’il est aussi de la responsabilité des parents de les éduquer dans un esprit juif et sioniste en général, sans s’impliquer dans la politique intérieure d’Israël ».
La famille est un thème important pour M. Prajs. Il a exprimé sa joie d’avoir à ses côtés sa femme, Marina et son fils David, ainsi que d’autres parents. Il a promis que « le soutien de nos familles à l’État juif ne se terminera pas avec ma sœur et moi-même, au contraire, les enfants et les petits-enfants des familles Prajs et Drimmer perpétueront la tradition familiale ».
« Merci, cher M. Prajs, pour tout ce que vous avez accompli, nos meilleurs vœux vous accompagnent pour de nombreuses années de bonne santé et de bonheur avec vos proches, le succès de toutes vos entreprises et la continuité de vos activités en faveur d’Israël et du peuple juif ! »
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