Le Prix Yakir Keren Hayessod est décerné à Robert Dorfman pour sa vision, son dévouement et son extraordinaire leadership.
A l’honneur : Robert Dorfman
Lauréat du Yakir 2015
Mercredi 17 juin 2015, le Prix Yakir Keren Hayessod a été décerné au président de la campagne du Keren Hayessod-AUI de Hong Kong, Robert Dorfman. Un clip vidéo a été projeté, dans lequel l’ambassadeur Reouven Merhav, ancien directeur général du ministère des Affaires étrangères et ancien consul général d’Israël à Hong Kong, lui a rendu hommage en des termes chaleureux. Robert et les trois autres lauréats du Prix Yakir 2015 ont été félicités par le président Reuven Rivlin et le Premier ministre Binyamin Netanyahou, rencontrés plus tôt dans la journée.
Partis de Moscou, les arrière-grands-parents de Robert avaient gagné, à bord du Transsibérien, la ville de Harbin en Mandchourie. C’est là que sont nés trois de ses grands-parents. Les parents de Robert ont également vu le jour en Chine et ont fréquenté l’école juive de Tientsin. Ils sont restés en Chine durant la Seconde Guerre mondiale, sous occupation japonaise. À l’arrivée au pouvoir des communistes en 1949, la famille a quitté la Chine pour Tokyo, à une époque où le Japon devenait le centre des affaires de l’Asie à la suite de l’occupation américaine.
Robert naquit à Tokyo en octobre 1954 et la famille s’installe à Hong Kong au début de 1956. Robert alla au lycée à Hong Kong et poursuivit sa formation à l’université de Washington à Seattle, où il obtint une Licence de Science politique et relations internationales en 1976.
Il retourna ensuite à Hong Kong pour intégrer l’entreprise familiale. Aujourd’hui, la Herald Holdings Ltd est une société cotée à la Bourse de Hong Kong. Elle est composée de quatre unités distinctes engagées dans la fabrication et la distribution mondiale de jouets, de montres, d’articles ménagers et de composants d’ordinateurs. La famille de Robert et une famille chinoise de Hong Kong, avec laquelle elle est associée depuis plus de 60 ans, en demeurent les actionnaires majoritaires.
C’est en 1983 que Robert s’est engagé dans la campagne de l’AUI de Hong Kong, alors présidée par le regretté Eric Beare. Eric a été le mentor de Robert au début de son engagement dans la communauté juive et Robert lui attribue le mérite d’avoir « réveillé la flamme juive qui brûle en moi ». À la fin des années 80, après qu’il eut occupé différentes fonctions de direction au sein de la communauté juive, le regretté Lord Kadoorie proposa à Robert de devenir administrateur de l’œuvre de charité de la synagogue Ohel Léa.
Au-delà de son engagement dans la communauté juive et dans le monde des affaires, Robert a assumé pendant dix ans (1999-2009) la présidence de la Fondation Vision 2047, un groupe de personnes résidant depuis longtemps à Hong Kong, qui œuvrent à la promotion de Hong Kong comme centre régional asiatique des affaires. Ce groupe rencontre régulièrement des hommes d’affaires en visite, des universitaires, des journalistes et des politiciens pour les informer sur l’évolution de la situation à Hong Kong et en Chine. Robert est aussi un membre très actif la Young Presidents’ Organization (YPO – Organisation des jeunes présidents) et a servi dans son leadership local, régional et international. Après avoir siégé à deux reprises au conseil d’administration international de YPO, il a assumé la présidence de WPO, l’organisation regroupant les anciens de YPO. En 2010, il a reçu le prix Hichok, la plus haute distinction de cette organisation.
Robert est marié à Sheri, une Américaine de Philadelphie venue à Hong Kong dans les années 70, dans le cadre d’un échange d’étudiants, qui est active dans les domaines du journalisme et du théâtre. Ils ont deux enfants, Carly (29 ans) et Justin (27 ans). Professeur à l’école Carmel, l’école juive de Hong Kong, Carly est titulaire d’une maitrise en Éducation spécialisée et inclusive. Justin, qui
s’est marié récemment, vit à San Francisco. Il est investisseur et employé de Traackr, une start-up d’analyse des médias sociaux.
Robert affirme qu’il est heureux d’avoir pu mener une vie remplie et qu’il n’a pas encore rencontré quelqu’un qui soit plus optimiste que lui.
« Merci pour tout ce que vous avez réalisé jusqu’à présent, cher Robert, nous vous souhaitons de nombreuses années de bonheur, aux côtés de ceux que vous aimez, beaucoup de succès dans toutes vos entreprises et la poursuite de votre activité en faveur d’Israël et du peuple juif. »
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