Lauréat du Yakir 2000
(1925-2014)
Max Shnider z’l, a été une grande figure du Keren Hayessod et de l’AUI Australie. Max était un homme vers lequel chacun se tournait pour obtenir un bon conseil, pour une conversation agréable ou entendre une analyse incisive de l’actualité juive et israélienne. Nous regrettons son énergie, son enthousiasme et son amour infini pour Israël.
Nous publions ci-après deux messages du leadership de Melbourne.
Message de Shlomo Werdiger, Président de l’AUI Victoria
La communauté de l’AUI déplore le décès de Max Shnider, un des dirigeants et vétéran de sa campagne. Lauréat du prix Yakir, Max a été durant des années, président de campagne, collecteur de fonds, conseiller, éducateur et homme d’équipe, tant ici qu’en Israël. Il obtenait des résultats grâce au respect qu’il témoignait à tous, à sa dignité et bien sûr à son engagement inconditionnel en faveur d’Israël. Ses conseils d’une grande sagesse nous manqueront beaucoup. Son influence demeurera chez tous ceux qu’il a inspirés et formés à travailler et à donner pour l’AUI, ainsi que bien entendu chez tous ceux qui ont bénéficié de sa philanthropie.
Message de Jeck Smorgon AO, ancien Président de l’AUI Victoria et lauréat 2007 du Prix Yakir
J’ai eu une longue association avec feu Max Schnider. Je n’étais pas directement impliqué dans l’exécutif du Keren Hayessod durant le mandat de Max en tant que président de l’AUI Victoria, à cette époque, je commençais à assister aux réunions du Keren Hayessod en Israël et j’ai également assisté avec Max aux réunions de l’Agence Juive pour Israël.
En plus de ces deux organisations, Max a été le premier coprésident du partenariat australien Arava, qui s’intitulait alors Partenariat 2000 et porte aujourd’hui le nom de Partenariat 2Gether (P2G).
J’avais l’habitude d’assister aux réunions du comité directeur avec Max et lorsqu’il n’était pas en mesure de se rendre en Israël plus d’une fois par an en raison de l’état de santé de son épouse Leida, je le remplaçais dans toutes les fonctions qu’il assumait au sein du Partenariat, au Keren Hayessod et à l’Agence juive.
J’ai beaucoup appris de Max et son amitié m’était très chère. En plus des réunions dans l’Arava, nous étions tous les deux impliqués dans le partenariat Arava en Australie et avons assisté à de nombreuses réunions de travail ensemble.
Max paraissait plus jeune que son âge et je fus étonné et très triste d’apprendre qu’il était malade d’un cancer. Sa maladie n’a pas duré longtemps et je me console quelque peu en pensant qu’il n’a pas souffert. Je me souviendrai de notre amitié pour le reste de mes jours.
En hommage à sa mémoire, nous vous proposons une interview qu’il a donnée, lors de son séjour à Jérusalem pour la Conférence annuelle mondiale du Keren Hayessod.
C’est par une chaude journée de Juin que nous rencontrons Max Shnider au siège mondial du Keren Hayessod, rien ne semble pouvoir porter atteinte à sa vigueur et à son énergie. Max est en Israël pour son voyage annuel et nous discutons avec lui de ses décennies de leadership au sein de l’AUI de l’État de Victoria et de l’AUI d’Australie. « J’ai commencé à travailler pour l’AUI d’Australie en 1968 », se souvient-il. « Tout le monde était euphorique après la guerre des Six Jours et la libération de Jérusalem ». Max Shnider est devenu rapidement un leader et a été l’un des fondateurs du Partenariat 2000, le partenariat entre l’AUI Australie et l’Arava centrale, qui est toujours actif et continue de produire d’excellents résultats.
Max a des racines très profondes en Israël, la famille de son père s’est établie ici au XIXe siècle et les ancêtres de sa mère étaient arrivés dans le pays au XVIIIe siècle. Ses parents se sont installés en Australie lorsqu’il était bébé, mais il le dit régulièrement, « Chaque fois que je viens en Israël, c’est comme si je rentrais à la maison. »
La question de la pérennité juive est primordiale aux yeux de Max, « Pour les gens de ma génération, il était aussi naturel de soutenir Israël que de respirer. Pour mes enfants et petits-enfants, c’est naturel aussi en raison des liens qui m’unissent à Israël. Ils ont visité le pays et entretiennent des relations étroites avec leur famille ici. Cependant, les générations plus jeunes sont parfaitement intégrées, et la dichotomie entre leur nationalité, le pays où ils vivent et leur responsabilité envers Israël devient de plus en plus évidente. On le voit très bien par exemple aux États-Unis». Max exprime sa crainte « qu’en l’absence d’un lien concret entre la nouvelle génération et Israël, les jeunes perdent leur relation personnelle avec l’État juif ». C’est là que le Keren Hayessod entre en scène. « Le Keren Hayessod a tous ces projets importants concernant l’Alyah et la pérennité juive. Dès lors que vous stabilisez ce lien, les choses peuvent continuer sur une base solide. »
« Le travail effectué au service du Keren Hayessod est pour moi une grande source de satisfaction, et pas seulement en tant que donateur. Il est très gratifiant de savoir que l’on a fait quelque chose de sa vie. Le Keren Hayessod m’a permis de rester jeune, de conserver ma vivacité d’esprit et il me donne une bonne raison de me lever chaque matin. »
Max Shnider, Gouverneur honoraire à vie de l’AUI d’Australie, a reçu le Prix Yakir Keren Hayessod en 2000.
La famille mondiale du Keren Hayessod exprime son profond chagrin, et renouvelle ses sincères condoléances à toute la famille de Max.
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